Elle a choqué, intrigué et fait couler beaucoup d’encre. Lors du montage d’Avatar 3, cette scène clé a bien failli être coupée. Mais James Cameron en a décidé autrement...
Dans Avatar 3 Fire and Ash, certaines scènes font parler plus que d’autres. Et l’une d’elles a clairement failli disparaître en grande partie au montage. Une séquence intense, dérangeante, presque hypnotique, que James Cameron considère pourtant comme essentielle. Attention, cette news contient un spoil du film actuellement au cinéma.
Une scène qui aurait pu disparaître d’Avatar 3, mais que Cameron a finalement sauvée
La scène d'Avatar 3 en question se déroule sous la tente de Varang, cheffe mystique du peuple des Cendres. Face à elle, le colonel Miles Quaritch, figure désormais centrale du camp adverse. Interprétés respectivement par Oona Chaplin et Stephen Lang, les deux personnages s’affrontent dans un échange aussi ambigu que dangereux.
Quaritch pense mener la danse. Il cherche une alliance stratégique. Mais très vite, la situation lui échappe. Varang inverse le rapport de force, l’oblige à consommer une substance hallucinogène, puis entame un jeu de domination physique et psychologique. Le tout dans une atmosphère lourde, presque suffocante, loin des standards habituellement associés à la saga Avatar.
Une scène qui change
Lors de la phase de montage, l’équipe en charge du film Avatar 3 a pourtant estimé que la séquence allait trop loin. Leur idée était simple. Couper la scène de moitié pour alléger le rythme d’un film déjà long, et atténuer son caractère sexuel et troublant. Une proposition que James Cameron a immédiatement rejetée. Selon ses propres mots, rapportés dans une interview, le réalisateur aurait lâché une phrase devenue virale. S’ils coupaient la scène, ils allaient surtout couper leur propre avenir sur le film. Ordre clair. Tout remettre. Chaque ligne. Chaque regard. Pour Cameron, il n’était pas question d’édulcorer ce moment.
Avec le recul, le réalisateur d'Avatar 3 explique ne pas avoir totalement mesuré la puissance de ce qu’il avait écrit avant de voir la scène jouée. À l’écran, l’échange devient une double séduction. Quaritch manipule. Varang manipule aussi. Chacun pense avoir l’ascendant, jusqu’à ce que le plan final de Quaritch se révèle. ’est précisément cette ambiguïté qui rend la scène si précieuse à ses yeux. On ne sait jamais vraiment qui contrôle la situation. Et c’est là que réside, selon lui, toute la richesse psychologique du moment.
Source : TheHollywoodReporter